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bulleJ "Quel est le meilleur praticien pour....."

 
 
Cette question est "la" question centrale préoccupant les candidats à la médecine ou la chirurgie esthétique.
 
La réponse est malheureusement beaucoup plus complexe que la question.
 
En effet :
  1. Le "bouche à oreille" fonctionne mal dans la mesure où une réussite de rhinoplastie n'implique pas un réussite ultérieure dans la chirurgie du sein, en particulier si le praticien est qualifié ORL. Seules des études sur un nombre suffisant de cas permettrait d'y voir plus clair.
  2. Or il n'existe pas et n'existera jamais une étude/enquête permettant d'affirmer que le meilleur praticien pour le lifting est le Dr X à Bordeaux, suivi de Y à Paris... Une telle liste hiérarchisée nécessiterait le recensement de dizaines de milliers d'interventions par an, avec recueil des indices de satisfaction des patients concernés, sur l'ensemble des praticiens et des interventions, lipoaspirations, corrections de ride, peeling etc. Ce qui est bien sûr impossible, ce d'autant que les confrères moins bien placés sur ces listes remettraient en cause les critères retenus et gagneraient très probablement si l'affaire était portée devant les tribunaux.
  3. Quand bien même cette liste serait disponible, les mieux placés seraient évidemment débordés de travail, ce qui aboutirait très probablement à une moindre qualité des consultations, des interventions et du suivi nécessaire. Des premières places, ils descendraient ainsi dans la liste, liste qui, donc, ne serait pas vraiment fiable. Cette remarque est également valable pour les praticiens très médiatisés et débordés après une émission de télévision... et qui ne sont pas nécessairement les meilleurs - contrairement à ce que l'on croit habituellement.
  4. Devant cette impossibilité de liste "positive", on pourrait penser qu'une liste "négative" des praticiens condamnés pour faute permettrait au moins d'éviter les plus "mauvais". Malheureusement, on se heurte alors à d'autres difficultés :
  5. Les banques de données juridiques ne prennent en compte qu'une petite partie des procès
  6. Les praticiens "qualifiés" en esthétique ont paradoxalement plus de procès que les "non qualifiés". En effet, un praticien "qualifié" opère plus souvent dans ce domaine qu'un praticien "non qualifié". Le "qualifié" a donc plus de chance d'être confronté, en nombre absolu, à des procédures juridiques alors qu'il a moins de procès perdus qu'un "non qualifié" mais en nombre relatif !!! Il faudrait donc connaître le pourcentage de procès par rapport au nombre d'interventions... or on ne connaît ni le nombre réels de ces procès, ni le nombre total d'interventions de chacun des praticiens...
  7. Qui plus est, le "meilleur praticien pour..." dépend certes de critères techniques (formation / talent propre / expérience... ) mais aussi de critères éminemment plus subjectifs comme la qualité d'écoute de la demande du patient, la confiance spontanée ("atomes crochus"), le comportement général du praticien qui "colle" ou non à ce que l'on attend de lui. Or ces critères varient beaucoup d'un patient à l'autre pour un même praticien.
En conclusion, la bonne démarche concernant la recherche du "bon" praticien comporte un ensemble de critères, dont la qualification réelle et la qualité de l'information délivrée au cours des consultations préopératoires. Mais pour juger de cette information, encore faut-il s'être informé préalablement aux "bonnes sources"...
 
 

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